Le Chien Gardien D'etoiles - Vol01 - Enfanc Es

Type : Manga, tranche de vie, histoire triste, adulte
Note de la libraire : 15/20

Informations diverses :
« Le Chien Gardien d’Étoiles » est le premier one shot d'une série de tomes uniques autour de la relation hommes/chiens. Le second tome « Enfances » est paru courant 2014.
Cet OS est un best seller au Japon vendu à plus de 400 000 exemplaires.
Il a notamment remporté plusieurs prix :
- Livre de l'année 2009 (Magazine Da Vinci)
- Livre de « platine » prix décerné par les lecteurs.
- Meilleur manga 2010 : 4e place (Magazine Takarajima)
- Bros comic award 3e place (Tokyo News)
- Gagnant du tournois de One Shot 2011 du site Manga News

Autres titres de l'auteur :
- Enfances

Résumé & Avis :
Coeurs sensibles aux histoires tristes et animalières, pensez à vous fournir en mouchoirs... « Le Chien gardien d'étoile » est avant tout une histoire d'amour, de fidélité, et surtout de désespoir. Dans la société japonaise atrocement codifiée, un homme, en perdant son travail, perd aussi tout le reste : maison, respect, femme, enfant... avec comme dernières possessions sa voiture et son chien, un akita, il part sur les routes dans l'espoir de trouver une solution. Complexe histoire que voilà... puisqu'au tout début de cette dernière, l'on retrouve dans un champ la voiture abandonnée, avec à son volant le corps réduit à l'état de squelette d'un homme, et à ses côtés, le cadavre d'un chien, mort depuis à peine trois mois. L'enquête pour déterminer ce qu'il s'est passé va nous conduire au cœur d'un récit à l'intensité douloureuse, où les animaux s'avèrent encore une fois plus loyaux que les humains.

Il m'est très difficile de noter équitablement cette histoire. Pour commencer, les dessins ne sont pas terribles au premier abord, ce qui rend un poil difficile le fait de s'immerger dans le récit, et le personnage principal ne nous est pas spécialement sympathique d'entrée de jeu. Cependant, si l'on fait l'effort de passer cet obstacle, l'on plonge dans un univers sensible parlant de loyauté animale et de méchanceté humaine, de désespoir et d'amour, mais surtout de sincérité et d'aveuglement.
Cela donne aussi un aperçu sans concession d'un des aspect les moins beaux de la société japonaise : l'abandon de ceux qui sortent des cadres.
Un beau one shot qui laisse songeur, un peu triste, mais curieux de découvrir le reste de l’œuvre de Takashi Murakami.

Commentaires