The Mortal Instruments 1 - La Cité Des Ténèbres

Auteur:Clare Cassandra
Descriptif:Pocket
Collection:Pocket Jeunesse
Année de Parution:2013
Commentaires:Grand format, livre neuf
ISBN/EAN13:9782266244299
Rayonnage:Jeunesse
Disponibilité: Délais de 7 à 15 jours
Prix: 18,15 €

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Clare Cassandra, The Mortal Instruments 1 - La cité des ténèbres

Type : Roman, Fantastique, Jeunesse.
Nombre de tomes parus en France : 3
Etat : Finie.


Note de la stagiaire : 20/20

 

Informations diverses :
Le premier tome de la série a été adapté au cinéma en 2013 avec Lily Collins et Jamie Campbell Bower mais la suite le tournage a été arrêté faute de succès.

 

Autres titres de l'auteur :
Trois autres trilogies : La cité des ténèbres (seconde trilogie), la cité des ténèbres les origines, The Dark Artifices.

 

Résumé & Avis :

Clarissa Fray, dite Clary, est une jeune fille âgée de 16 ans, qui semble vivre une vie assez paisible à New York aux côtés de son meilleur ami, Simon Lewis ; de sa mère, Jocelyne et d’un ami de celle-ci, Luke Garroway. Seulement voilà, un soir, après avoir gentiment accepté d’accompagner Simon à une lecture de poèmes (assez vilains) écrit par un ami à lui, elle décide d’aller en boite histoire de s’amuser un peu et de profiter de vie insousciante d’adolesente. Elle ne pensait jamais être témoin d’un meutre d’un jeune garçon exécuté par trois autres jeunes. Sans compter qu’elle est la seule a pouvoir les voir. Elle s’enfuit. Mais cet événement va lui ouvrir un monde que peu de personnes connaissent. Elle va donc y être plongée en étant retrouvée par Jace, une des trois personnes ayant commis le meutre. Les autres étant Isabelle et Alec, des frères et sœurs. Ce sont des Chasseurs d’Ombres, des créatures mi-ange, mi-humaine capable de supporter le pouvoir de runes ancestrales qui les aident à maintenir la paix et à repousser le chaos. En d’autres termes, ce sont des chasseurs de démons. Et ce qu’ils ont tué dans ce club s’avérait être un démon ayant pris l’apparence d’un être humain. Le fait qu’elle ait pu les voir agir cette nuit-là montre qu’elle n’est une Terrestre, c’est-à-dire quelqu’un d’ordinaire. Elle est spéciale, un peu comme eux. Mais pendant qu’elle essaie de comprendre et de croire tout ce qu’on lui dit, sa mère se fait enlever. Pour tenter de la retrouver elle n’a d’autre choix que de se tourner vers Jace et le monde des Chasseurs d’Ombres et commencer à côtoyer les loups-garous, les vampires, les fées, les sorciers et bien d’autres Créatures Obscures. Cependant, le danger grandit pour elle comme pour ses nouveaux compagnons lorsqu’une rumeur se répand dans les rangs : Valentin, l’ennemi ultime des Chasseurs d’Ombres du passé, semble être de retour alors qu’on le pensait mort. Clary va devoir se battre pour tenter de sauver sa mère qui lui a toujours menti concernant son identité, protéger ses amis, retrouver Valentin, définir ses sentiments grandissant pour un certain jeune homme et surtout découvrir ses origines et son véritable potentiel qui bouillonne en elle. Tout ça dans un monde qu’elle ne connaît pas et ne sait pas comment y faire face car elle est loin d’être une héroïne.

 

Autant le dire tout de suite : cette première trilogie est de loin l’une de mes séries préférées (après celles de Pierre Bottero). Tout d’abord, le travail des personnages. Cassandra Clare a su leur donner une véritable identité à chacun. Ainsi, Jace est le parfait garçon séduisant et sûr de lui, arrogant au possible, adorant risquer sa vie et se moquer des Terriens (Simon s’en prend donc plein la vue) mais dôté d’une intelligence, d’une force et d’une volonté hors du commun. Il peut paraître assez agaçant au début mais son sens de la répartie et son humour grinçant fait que vous ne pouvez que l’adorer. Clary, de son côté, est une jeune fille en manque de maturité et un peu pommée en surface. Elle ne sait pas trop comment elle a attérit là et l’univers et les règles des Chasseurs d’Ombres ne lui correspond pas vraiment. Elle est très spontanée, peut-être un peu trop, courageuse, n’hésitant pas à se mettre en danger pour sauver ceux qu’elle aime. Mais son manque de confiance en elle et ses incertitudes quant à qui elle est lui donne un air vulnérable et nous fait vouloir la suivre dans sa vie pour voir comment elle se débrouille pour tenter de découvrir la vérité. Les frères et sœurs sont aussi très agréables à suivre. Leur complicité est palpable tout comme l’amour qu’ils ont l’un pour l’autre même s’ils le montrent de façon assez maladroite. Isabelle est franche et sûre d’elle tandis qu’Alec est timide et un peu mal dans sa peau. C’est un mélange qui fait un merveilleux coktail. Ajouté le sorcier de Brooklyn et cela devient explosif. Enfin, il y a Valentin, qui est, disons-le, détestable. Mais on ne peut s’empêcher d’admirer son don pour la manipulation. Car en fin de compte, tout se joue sur ça : l’art de la manipulation des sentiments des autres afin d’en tirer profit. Tout comme Cassandra Clare utilise ses mots pour nous manipuler et nous emmener où elle veut.

De plus, la relation ainsi que la connexion qu’elle met en place entre les personnages sont tout simplement fabuleuses. Ils sont, d’une façon ou d’une autre, tous liés entre eux. Les dialogues sont riches en vérité absolue qui peuvent vous amener à réfléchir, et surtout ils sont riches en humour. A chaque page vous avez une tirade qui vous fait rire et vous avez beau les lire une dizaine de fois, vous riez toujours comme la première fois.

Mais n’oublions pas le point fort majeur de cette série. Le travail énorme et surtout très bien fait autour des origines de nos deux personnages principaux ; Clary et Jace. C’est tout ce mystère qui fait que cette série est un petit chef d’œuvre. Tout au long de la série, Cassandra sème des petits indices, des pistes mensongères ou non. C’est juste assez pour nous mettre la puce à l’oreille quant au gros missile qui va nous tomber dessus. On se demander donc comment cela va se terminer. Les pages se tournent d’elles-mêmes. Et quand la vérité explose, il faut relire le chapitre plusieurs fois pour être certain de bien tout comprendre. C’est à ce moment-là qu’on se dit que Cassandra est un génie et qu’on avait aucun moyen de prévoir une telle fin.

 

Le côté un peu négatif de cette trilogie est le fait que notre fabuleuse auteure ne fait pas assez prendre de risques à ses personnages. L’histoire peut alors vite devenir prévisible concernant quelques petits détails. Mais c’est un défaut mineur dans la mesure où cela n’enlève rien à la qualité du récit, de l’écriture et surtout à la surprise du dénouement du dernier tome.

De plus, après le succès (bien mérité) de cette première trilogie, Cassandra Clare a décidé d’écrire une suite en trois tomes. On suit encore Clary et Jace tout comme Simon et Isabelle mais l’histoire traine un peu en longueur. Cependant elle reste agréable à lire et on retrouve l’humour made in Clare et les intrigues travaillées (même si ça l’est moins que la première) avec bonheur.

 

Comme dit un peu plus haut, le premier tome a été adapté au cinéma. Mon avis : c’est un film très réussi et vraiment fidèle au livre qu’il faut aller voir, qu’on ait lu la série ou non. Rien de majeur n’a été supprimé. Les détails qui peuvent être parfois juger sans importance pour l’écran ont été judicieusement choisi et mis de côté. Pour les découvrier et retrouver l’humour parfois un peu délaisser, il faut donc se tourner vers le livre. Les décors sont également respectés en conservant la vision de l’auteure. Ainsi on retrouve donc la bibliothèque de l’Institut, l’appartement de Clary et évidemment, l’envoutante serre qui est magnifique à l’écran. Tout comme les costumes et les instruments des Chasseurs d’Ombres. De même, les personnages ont été exploités en profondeur. Ainsi, Lily Collins dans le rôle de Clary est éblouissante. Elle incarne parfaitement cette jeune fille vulnérable et naïve au début de l’histoire mais qui apprend à devenir forte tout en se moquant des règles. Jamie Campbell Bower dans l’arrogant Jace lui va à ravir. Aucun doute, on retrouve notre personnage imaginaire dans sa stature, son ton, son image, sa grâce au combat et sa répartie naturelle. Sans oublier la complicité des deux acteurs qui est évidente et qui rajoute inévitablement une authenticité à l’écran. Ensuite, Robert Sheehan dans le rôle de Simon est également un très bon choix. Sa maladresse et sa gentilesse font de lui le personnage attachant et perdu qu’on trouve dans le premier tome. Enfin, Jonathan Rhys Meyer en Valentin est la cerise sur le gâteau. Tout comme dans le livre, Valentin n’est véritablement présent qu’à la fin de chaque tome. Il fallait donc être sur que sa venue soit spectaculaire. Pari réussi ! Cet acteur a une aura assez particulière que ce soit à l’écran ou au quotidien. Sa personnalité et son visage dégagent une certaine crainte. C’est cet atout qu’il a utilisé pour incarner Valentin. D’une façon naturelle, il a rendu ce personnage séduisant mais à la fois intimidant qui inspire une réelle peur. Le respect des personnalités des personnages est un pur délice mais c’est encore plus agréable lorsque leur apparence physique est également fidèle à ce qui avait été décrit dans les livres. Scénario, personnages, décors et accéssoires ont été copiés afin de coller le mieux possible à l’univers offert par Cassandra Clare. Une initiative qui séduira tous les fans.

 

Ma grosse déception cependant, reste la  fin du film, autrement dit le combat final. En effet, le réalisateur a peut-être été un peu trop prit dans son élan lors de l’arrivée de Valentin et à révéler des éléments importants de l‘histoire qu’on apprend seulement à la fin de la trilogie. Ce défaut enlève un peu la surprise du dernier tome pour quelqu’un qui aurait voulu lire les livres plus tard. De plus, il met fin à un suspens et à une fausse vérité qui nous tenait en haleine, nous lecteurs, pendant les deux romans qui suivent. Ce scénario trop gourmand en révélations décout le travail réalisé par Cassandra Clare autour des origines, ce qui est vraiment dommage. Autre défaut de cette fin : un changement radical dans l’histoire. La Coupe Mortelle n’attérit pas dans les bonnes mains selon le livre. Enfin, trop d’indices ont été dit au début du film qui font que la fin peut-être légèrement prévisible.


Mon conseil : regarder le film (parce qu’il faut le voir) lorsque vous avez terminer de lire la trilogie pour éviter que la fin ne vous gâche la surprise de la lecture.

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