La Fille Automate
J'ai lu
science-fiction
10364
2013
Poche, état correct
(Occasion)
9782290032664
science fiction
Non
N/A
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Type : Roman, science-fiction, chute économique, anticipation
Nombre de tomes parus en France : 1
Etat : Fini
Editeur France : Diable Vauvert (GF), J'ai Lu (poche)
Note de la libraire : 18/20
Informations diverses :
Paolo Bacigalupi en est à 13 prix pour ses œuvres depuis 2006, dont cinq en 2013 pour « La Fille automate ».
La traductrice Sara Doke a obtenu le Grand Prix de l'Imaginaire pour son travail sur cet ouvrage.
Autres titres de l'auteur :
- Les cités englouties
- Les ferrailleurs des mers
- Le fille flûte
Résumé & Avis :
Imaginez un monde où les énergies fossiles se sont épuisées sans qu'on leur trouve d'alternative, entraînant la fin du commerce mondiale dans leur sillage ; un monde où deux nouvelles maladies, issues de la manipulation génétique, ont éradiqué la plupart des fruits et des plantes que vous connaissez ; un monde où les légumes non génétiquement modifiés sont tellement rares qu'ils font l'objet d'une guerre internationale et où les banques génétiques font office de trésors nationaux. Un monde où le pays a s'en être le mieux sortit est le Royaume Thaï, qui a mis la main sur toute l'asie de l'est. Et dans lequel vous pouvez croiser réfugiés du génocide de l'ancienne Chine, Européens et Américains avides d'argents, et fille génétiquement modifiée pour être parfaite. Une fille automate.
Grande claque que ce bouquin à la lecture pour le moins captivante, dont le démarrage plutôt lent est nécessaire pour s'imprégner de l'ambiance et de la situation du livre. Les grandes puissances se sont effondrées, les grandes cultures se sont refermées sur elles-mêmes, on navigue dans une atmosphère de fin du monde à laquelle on n'arrive pas à croire, tout comme les personnages blanc qui se bercent encore de l'illusion de leur puissance. Réflexion sur l'avenir mêlée d'aventures intimistes centrées sur les personnages en eux-même, la Fille Automate surprend, interpelle, berce et rend parfois perplexe, d'autant plus que la fameuse automate n'apparaît pas tout de suite dans l'histoire et semble de premier abord des plus importante. L'on met ainsi un pied dans le « Biopunk » (« Le Biopunk est avant tout un sous-genre de science-fiction que l’on peut définir ainsi : courant dérivé du Cyberpunk, construit principalement non sur les technologies de l’information mais sur la biologie, […]. » pour la source, voir sur livresfantastiques.fr ), ce qui ouvre un univers plutôt intéressant sur les applications de la technologie et du biologique sans pour autant nous étouffer sous des notions complexes.
Un vrai bonheur que ce roman !